Mellie DECONCHY licenciée au Judo Club ST BAUZILLOIS (34), pensionnaire du Pôle Espoir Judo Montpellier, devient championne du Monde scolaire !! [Interview exclusif dans l'article]
Pour sa première compétition internationnal, elle décroche le titre de Championne du Monde scolaire. Elle a accédé aux ISF WSC Combats Games en remportant notamment le championnat de France UNSS
Mellie DECONCHY est une jeune judokate et lycéenne qui soufflera ses 17ans avec son premier titre international : Championne du Monde Scolaire en -52Kg.
Elle suit sa scolarité au Lycée Jean-Mermoz et y a intégré le Pôle Espoir Judo Montpellier.
Elle passera l’année prochaine dans la catégorie Junior :
« Je sais que ça va être compliqué. Je vais donner le meilleur de moi-même et tenter de monter sur le podium au championnat de France.
Je veux juste me donner à fond pour ne rien regretter »
Interview DECONCHY : Championne du Monde Scolaire (-52Kg)
- Pourquoi et comment vous avez eu envie de participer aux ISF combat Games ?
« Pour pouvoir participer aux ISF, il fallait réussir d’autres compétitions avant d’y aller ; mon objectif principal c’était de gagner les championnats de France UNSS, je ne pensais pas pouvoir en arriver là. Mais c’est ce que j’espérais au fond de moi.
- Comment vous êtes-vous préparée au championnat ?
Je n’ai pas eu de préparation particulière, mais j’ai continué à m’entraîner et travailler sérieusement tout le long de l'année au Pôle Espoir de Montpellier et au Judo Kwai Frontignan pour me préparer aux différentes compétitions.
- Comment s’est passé le séjour/voyage à Budapest ?
Il fallait que j’aille à Paris pour rejoindre l’équipe puisque je n’y allais pas seule. Là-bas tout était bien organisé et avec une très bonne ambiance de l’équipe ! C’était un super voyage, je ne sais pas comment le décrire… c’était super !
Pour pouvoir aller aux championnats, il y a une dame, Caroline BORDAT, qui s’est donnée vraiment beaucoup de mal, c’est grâce à elle qu’on a pu faire tout ça. Elle nous a tous accompagnés individuellement pour pouvoir réussir. C’est vraiment une femme en or.
- C’est la première fois que vous faites une compétition de ce niveau ?
Je n’ai pas encore fait de championnat d’Europe, c’était ma première compétition internationale. Par contre j’ai déjà participé aux Championnats de France cette année et l’an dernier, sans résultat malheureusement. (Sauf aux UNSS où j’ai terminé première)
- Votre entraîneur/professeur de Judo a pu être présent à vos côtés lors de la compétition ?
Non, malheureusement mon entraîneur de Montpellier, Véronique Laude (Conseiller Technique Fédéral et Entraîneur du Pôle Espoir Montpellier) voulait venir mais n’a pas pu, mais on a eu un coach là-bas qu’on a rencontré lors du voyage.
- Quelques appréhensions lors de la compétition ?
Oui, un gros stress. C’était à la fois bizarre et excitant de se dire qu’on représente un pays cette fois.
Il ne fallait pas être égoïste et se dire que si on remportait c’est que pour nous, là c'était pour représenter une nation ! C’était une super sensation.
- Pour vous était-ce une compétition différente par rapport aux autres championnats ?
Les enjeux n’étaient pas les mêmes, c’est difficile à expliquer, ce sont deux mondes différents
- Quelles émotions ça fait d’être Championne du Monde scolaire ? Une pensée vous a traversée ?
[Rire]. Sur le coup, j’étais très contente car j’ai fait un très beau mouvement ! J’ai vraiment repensé à ça : « J’ai réussi à placer en finale quelque chose que je trouve joli ! » (Uchi Mata).
Après mes pensées étaient pour mes coaches, j’étais contente d’avoir remporté la victoire pour moi mais aussi pour le Pôle de Montpellier, et de pouvoir y ramener une victoire en plus.
Mais également pour le coach de Frontignan qui m’a préparée pour la compétition.
- Un message particulier à faire passer ?
Merci à Caroline BORDAT, j’aimerais vraiment qu’elle comprenne que toute cette aventure s’est super bien passée et que c’était surtout grâce à elle. Ainsi qu’à Stéphane MOLLIER qui faisait lui aussi partit des adultes de l’encadrement.
J’aimerais remercier Véronique LAUDE, et Fabien FERRIER (mon coach du JK Frontignan) de m’avoir soutenue depuis le début !
Merci également à la Ligue Occitanie de Judo qui a financé mon kimono bleu Mizuno ! »
